Toujours sur cette mer sauvage

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De Heddy Maalem



Grand voyageur, le toulousain d’adoption Heddy Maalem a rencontré ses jeunes interprètes en Chine et au Burkina pour ce nouveau duo, petite forme taillée sur mesure pour ErGe Yu et Romual Kaboré.
Cette pièce sera précédée du solo Nigra sum, Pulchra es écrit pour la krumpeuse Anne-Marie Van dite Nach et inspiré par le Cantique des Cantiques composé par Rodolphe Burger.
 
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Depuis ses débuts, Heddy Maalem excelle dans l’art des petites formes, solos ou duos, centrées sur des interprètes de prédilection pour lesquels il taille sur mesure des éclats de danse. En contrepoint de ses grandes pièces chorales, ces corps-à-corps expriment la quintessence de son art, une forme brutaliste comme il en fut de l’architecture d’une époque, pureté des formes et solidité des matériaux. Né du hasard de la rencontre et du désir, ce nouveau projet réunit la jeune Chinoise ErGe Yu dont les facilités corporelles et la présence font aujourd’hui les beaux jours du théâtre des Zerep, et le Burkinabé Romual Kaboré, athlète tranquille remarqué chez Salia Sanou et Hermann Diephuis.
Du frottement de ces deux continents, naît une danse à nulle autre pareille, deux manières de convoquer les gestes ancestraux issus des plus anciennes civilisations, tout en les projetant dans un univers contemporain. Au cours d’un long périple dans différents continents en pleine mutation, Heddy Maalem et ses interprètes ont exploré l’idée de la traversée chère au chorégraphe depuis cette toute première navigation qui fut sienne lorsqu’il quitta l’Algérie en même temps que son enfance. Au terme d’une carrière bien remplie, Maalem s’interroge naturellement sur ce qui fait se mouvoir un homme, ce qui le met en marche et le pousse à se déplacer vers de nouvelles contrées, ce qui tend cet arc entre deux morts pour reprendre la célèbre définition du mouvement selon la chorégraphe américaine Doris Humphrey. Heddy Maalem et ses deux interprètes vont constituer une sorte de partition de gestes comme le carnet de bord d’une itinérance à la fois poétique et réaliste dans cette confiance toujours renouvelée qu’ensemble ils accordent au mouvement. Pour en signifier les contours, il a emprunté le titre à un poème de Victor Hugo, Toujours sur cette mer sauvage, qui dit la difficulté de la traversée et la perspective d’une étendue sereine.
Annie Bozzini


Horaires et tarifs


Du 24 au 25 novembre auTNT
Places à tarifs réduits pour les étudiants et le personnel d'UT Capitole à consulter sur l'intranet.
ATTENTION : fermeture de la billetterie 3 jours avant la date du spectacle !

En cas du réglement de plusieurs spectacles, prévoyez un chèque par spectacle. Chaque chèque est encaissé deux jours avant la première date de représentation du spectacle.
Idem pour les réglements en liquide, nous vous serions infiniment reconnaissant si vous pouviez faire l'appoint, pour chaque spectacle.