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« Contre-UT…1 ! » fête ses 350 membres

du 16 avril 2015 au 16 mai 2015

« Contre-UT…1 ! » depuis 2010
Dès sa création, le projet « Contre-UT…1 ! » a suscité un vif intérêt au sein de la communauté universitaire. Dès la première année, le projet a enregistré plus de 100 membres, qu’il s’agisse d’étudiants ou de membres du personnel (enseignant et non-enseignant). Par ailleurs, les activités culturelles des Bibliothèques de l’université étant accessibles au public extérieur, le projet a attiré d’autres amateurs d’opéra, néophytes ou non, habitant près de l’université ou, plus largement, dans l’agglomération toulousaine. L’Institut d’Etudes politiques de Toulouse, partenaire l’université Toulouse 1 Capitole, et très proche géographiquement, a aussi fait part de son intérêt pour le projet, via son Bureau des Etudiants (BDE). Dès la première année, les étudiants de l’IEP ont donc été nombreux à adhérer au projet.
 
M. Marty a été invité par deux radios locales pour présenter le projet « Contre-UT…1 ! » :
- « Radio Mon Pais » : émission « L’oreille à la page » (producteur : Claude Dubois), 29 mars 2011 ;
- « Radio Présence » : émission « Note de passage » (producteur : Marie-Pierre Pawlak), 27 mars 2014.

Qui sont les membres du projet « Contre-UT…1 ! » aujourd’hui ?

190 étudiants, soit 54 % ;
64 membres du personnel, soit 18 % ;
96 « extérieurs », soit 27 %

Qui est le 350e membre de « Contre-UT…1 ! » ?

Elle s’appelle Mathilde Desurmont ; elle est étudiante en Licence de droit (Droit franco-espagnol / Ecole européenne de Droit.)
 
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"De la même façon que les juristes sont parfois considérés comme de « simples techniciens du droit », l'opéra semble à certains dépassé, et parfois même un peu vieillot. Or l'opéra est une porte ouverte à la fois sur l'histoire, la musique, la politique, le chant, la danse, mais aussi sur tout ce qui constitue la culture générale. Il rappelle à celui qui accepte de l'écouter que toutes les histoires ont un intérêt. De la vie des reines d’Angleterre dans Anna Bolena de G.Donizetti, jusqu’aux épreuves de la vie d'une courtisane décrite par la Traviata de Verdi, en passant par l'histoire d'un séducteur telle qu’elle est décrite dans Rigoletto, l'opéra prend le temps de s’arrêter sur chaque point de vue, et ce sans jugement de valeur ou considération « politiquement correcte ». Quoi de plus important pour un étudiant que de comprendre le monde qui l'entoure ? Que ce soit pour le droit, la politique, ou même l'économie, les grandes questions de société sont passées par le spectre de cet art. L'opéra peut tout autant donner l’impulsion et le courage à tout un peuple pour défendre sa liberté, comme on peut le voir dans Nabucco de Verdi, mais aussi décrire une réalité sociale comme dans Madama Butterfly, ou encore être le miroir des sentiments les plus humains, dans Turandot de Puccini. Les Bibliothèques de l’université Toulouse 1 Capitole, grâce au projet « Contre-UT...1 ! », permet à tous les étudiants non seulement d'assister aux répétitions générales des opéras présentés au Théâtre du Capitole, mais aussi d'en percevoir toute la portée et toute la puissance grâce à des présentations de qualité. Car non, le juriste n'est pas un technicien mais un créateur ; l’économiste n'est pas un calculateur, mais un chercheur ; le politicien n'est pas un imposteur mais un inventeur. Et l’opéra n'est pas élitiste ou dépassé, mais actuel et engagé ! »

Les activités de « Contre-UT…1 ! »

1. Les présentations d’opéra

Depuis septembre 2010 (La Bohème, de Puccini), M. Marty assure les présentations de tous les opéras du répertoire. Pour chaque séance, il s’attache, en utilisant divers moyens vidéo (en particulier Powerpoint) :
- à présenter le contexte artistique de la conception, puis de la création de l’œuvre, en mettant l’ouvrage en relation avec l’histoire des arts (littérature, peinture etc.), de même qu’avec son contexte historique et idéologique ;
- à replacer l’ouvrage dans la production du compositeur ;
- à présenter les caractéristiques dramaturgiques et vocales des principaux protagonistes ;
- à présenter les interprètes qui ont marqué les rôles principaux ;
- à présenter, grâce à quelques productions marquantes (photos et enregistrements vidéo), l’évolution de la mise en scène de l’ouvrage concerné ;
- à projeter plusieurs extraits d’enregistrements vidéo et, simultanément, les pages de la partition (soit dans sa version orchestrale, soit dans sa réduction chant-piano), afin de mettre en évidence les points marquants (écriture de l’orchestre, harmonie, technique vocale, dramaturgie, etc.).

Les présentations, qui durent deux heures, ont lieu dans l’une des salles de formation de la Bibliothèque universitaire de l’Arsenal, salle qui peut accueillir jusqu’à 50 personnes. Certaines présentations, toutefois, ont dû être organisées en amphithéâtre, des enseignants de CPGE ayant exprimé le souhait d’amener une ou plusieurs classes entières. Chaque ouvrage est présenté deux fois, voire trois fois, en fonction de sa notoriété, et du public attendu.

2. Les conférences-rencontres

Dès novembre 2010, les rencontres d’artistes lyriques ont suscité un grand intérêt :

- novembre 2010 : Marjana Lipovsek (mezzo-soprano et Nikolaï Schukoff (ténor) ;
- octobre 2011 : Frank Ferrari (baryton) ;
- octobre 2012 : Torsten Kerl (ténor) ;
- novembre 2012 : George Benjamin (compositeur) ;
- février 2013 : Jean-Philippe Lafont (baryton-basse) ;
- mars 2013 : Michel Noiray (musicologue) ;
- juin 2013 : Roberto Scandiuzzi (basse) ;
- octobre 2013 : Natalie Dessay (soprano) ;
- avril 2014 : Stéphane Degout (baryton) ;
- septembre 2014 : Teresa Berganza (mezzo-soprano) ;
- février 2015 : Robert Dean Smith (ténor) ;

Les membres de la communauté universitaire, et tout particulièrement les étudiants, expriment régulièrement le vœu d’approcher les artistes lyriques pour mieux appréhender ce qu’est l’évolution d’une carrière, le quotidien d’un chanteur, ses vues sur la mise en scène, etc.

Ont aussi été reçus :
- le musicologue Michel Noiray (CNRS-BnF), en mars 2013 ;
- l’écrivain Bernard Chambaz, à l’occasion de la parution de son essai consacré à Puccini : Caro carissimo Puccini (Gallimard, 2010), en janvier 2014 ;
- le producteur de radio François Hudry (France Musique), en mars 2014.

Chaque rencontre fait l’objet d’un communiqué de presse, et est annoncée dans les media locaux. Certaines rencontres ont bénéficié d’une couverture médiatique importante : à ce titre, la rencontre avec Natalie Dessay a mobilisé les équipes de deux télévisions (FR3 et TLT), et trois titres de presse écrite (voir en annexe).

Le fondateur et l’animateur du projet « Contre-UT…1 ! » : Marcel Marty

Ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure de Saint-Cloud, M. Marty est conservateur en chef de bibliothèque à la Direction des Bibliothèques et de la Documentation (Université Toulouse 1 Capitole). Ayant conservé l’intérêt pluridisciplinaire qui est la marque de l’Ecole Normale Supérieure, en particulier pour l’histoire, l’histoire de la littérature, l’histoire des idées et l’histoire des arts, M. Marty est très sollicité pour animer des formations de culture générale, que ce soit au sein de l’université Toulouse 1 Capitole (Collège Supérieur de Droit, Institut d’Administration des Entreprises, CFU) ou à l’extérieur.

M. Marty commence à 12 ans l’étude du piano, puis, à 18 ans, l’étude de la viole de gambe ; toutefois, passionné par l’opéra dès l’enfance, il s’intéresse surtout au chant. Grâce à une mue précoce, il peut s’inscrire en classe de chant dès l’âge de 16 ans, au Conservatoire de Perpignan, dans la classe de Mme Lyne Cumia, de l’Opéra. Puis, parallèlement à ses études en classes préparatoires à Toulouse, il s’inscrit au Conservatoire de cette ville, et suit l’enseignement de Mme Berthe Montmart, de l’Opéra. Par la suite, il participe à de nombreux stages de perfectionnement, tout particulièrement avec Michel Laplénie, membre fondateur de l’Ensemble Clément Janequin.
Il poursuit ses activités musicales en amateur pendant les dix années professionnelles qu’il passe à l’étranger, comme membre du personnel enseignant de l’Institut Culturel d’Amsterdam, puis de l’Institut Culturel de Munich. M. Marty parle six langues étrangères (espagnol, allemand, anglais, italien, néerlandais et catalan).
De retour à Toulouse en 1998, il est membre, et membre soliste, de l’Ensemble Vocal Alix Bourbon jusqu’en 2001 ; depuis 2002, il est membre du Groupe Vocal Renaissance de Toulouse, groupe constitué en association dont il assure la présidence de 2011 à 2014. En novembre 2014, il est soliste des Vêpres de la Vierge de Monteverdi, dans une production qui associe le Groupe Vocal Renaissance de Toulouse et des instrumentistes issus des Sacqueboutiers de Toulouse et de l’Orchestre Baroque de Toulouse (église Saint-Exupère et chapelle Sainte-Anne de Toulouse).

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Depuis 2010, le projet « Contre-UT…1 ! » contribue notoirement à la promotion de l’opéra au sein de la communauté universitaire et au-delà, favorise le rayonnement de la prestigieuse scène du Théâtre du Capitole. Parallèlement, cette action culturelle ambitieuse, appréciée non seulement à l’intérieur du campus mais aussi à l’extérieur, contribue à ouvrir largement l’institution universitaire au grand public toulousain.



 
Mis à jour le 30 janvier 2016