Il fut un homme de compréhension et de conciliation, au lendemain des guerres de religion. Fin lettré, il correspond avec les savants les plus réputés, Pascal et Descartes, Mersenne et Péteau, mais aussi Roberval, Gassendi et Huygens. Il appartient comme naturellement à une culture européenne qui se nourrit des recherches en France, en Allemagne, en Italie, en Angleterre, aux Pays-Bas. Pascal le tient pour le meilleur mathématicien de son temps.

Il est bien l'inventeur du calcul différentiel, des recherches sur les quantités infinitésimales. Il définit les principes de réfraction des rayons lumineux changeant de milieux. Son médiocre souci de faire valoir ses démonstrations, sa modestie ont nui à sa renommée. Au demeurant, de commerce agréable, ami fidèle, bon vivant, notable respecté, Pierre de Fermat possède pleinement les qualités de l'"honnête homme" de son temps.

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