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Mikael Akimowicz reçoit une bourse européenne Marie Curie

le 28 janvier 2014

Mikaël Akimowicz est lauréat d'une bourse Marie Curie dans le cadre du 7ème Programme Cadre de Développement Technologique, pour mener à bien son projet MARSUPIA (convention de subvention n°622830 - Une agriculture multifonctionnelle pour des zones périurbaines durables).

Mikael Akimowicz vient d’obtenir une bourse européenne Marie Curie pour un projet de recherche comparative entre la France et le Canada. Objectif : faciliter l’émergence d’une agriculture adaptée à la proximité des villes.


Ingénieur agronome et docteur en économie de l’Université Toulouse Capitole, Mikael Akimowicz a obtenu en décembre 2013 une bourse Marie Curie de type « International Outgoing Fellowship » attribuée chaque année par l’Union Européenne à des projets de recherche de grande qualité. Seuls, 19 chercheurs français ont obtenu cette année ce soutien (soit un taux de succès de 12,5%).
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Le projet de Mikael Akimowicz a été classé 1er du panel Economie. Mikael Akimowicz a effectué sa thèse, au sein du Laboratoire d'Etudes et de Recherches sur l'Economie, les Politiques et les Systèmes sociaux (LEREPS). Son sujet de prédilection est l’agriculture « périurbaine », autrement dit l’agriculture à proximité des villes. Il cherche notamment à apporter des réponses aux questions suivantes : comment cette agriculture s’adapte-t-elle à la nouvelle demande d’alimentation en circuits courts des citadins ?, comment trouve t-elle sa place, quand les nuisances  qu’elle produit deviennent problématiques ?, comment évolue-t-elle dans un contexte de forte hausse des prix du foncier alors même que les exploitants ne sont pas assurés de la pérennité de leur implantation ?

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Mikael Akimowicz a étudié de très près, dans le cadre de sa thèse, l’évolution des structures agricoles à proximité de Toulouse, dans le Lauragais. Sa bourse Marie Curie lui permettra de poursuivre ses travaux par trois ans de recherches comparatives à la Faculté d'aménagement paysager et de développement rural (SEDRD) de l’Université de Guelph et au LEREPS, pour analyser l'impact de la « ceinture verte » inconstructible qui entoure la ville de Toronto, espace spécifique qui donne aux agriculteurs de cette région de l’Ontario la garantie qu’ils ne seront pas contraints à plier bagage face à l’avancée des constructions. Ce projet de recherche européen sera mené sous la double direction de Charilaos Kephaliacos, directeur du LEREPS, et de Harry Cummings et Karen Landman, tous deux chercheurs au SEDRD.

L’objectif du chercheur sera, dans le cadre de ce prestigieux financement européen, de comparer la manière dont les agriculteurs implantés dans la région toulousaine et dans la périphérie de Toronto décident de leurs investissements et de leurs productions, en fonction des différents cadres législatifs. En arrière-plan de ses travaux, des questions fortes : faut-il envisager de créer une « ceinture verte » à la canadienne autour de Toulouse ? Les pratiques observées au Canada seraient-elles transférables dans des régions de l’Union Européenne ?

 
 

 

Mis à jour le 4 mai 2018