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Exposition d'André Cervera

du 16 octobre 2014 au 24 octobre 2014

Arsenal
Hall de l'Arsenal

Les toiles réalisées lors du work in progress d'André Cervera seront exposées jusqu'au 24 octobre dans le hall de l'Arsenal.

Le peintre sétois André Cervera a réalisé en 4 jours deux toiles grand format devant les yeux du public dans le Hall de l’Arsenal, dans le cadre de la Semaine de l'étudiant.
Ces oeuvres sont exposées dans la partie centrale du Hall jusqu'au 24 octobre afin de permettre à tous de découvrir « l’expressionnisme latin » caractéristique de l’œuvre de cet artiste.

Confrontation picturale

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Les deux grandes toiles réalisées à l’Arsenal symbolisent « La confrontation de deux imaginaires ». D’un côté l’Amérique « mainstream » des supers héros et des supers vilains, comme Superman ou le Bouffon vert, et de l’autre des héros des civilisations gréco-romaines, socle de notre culture occidentale. 
En plus d’assister au processus de création du diptyque du premier coup de pinceau jusqu’à la touche finale, les curieux ont pu rencontrer l’artiste pour parler de sa démarche et de ses techniques.
Après un vernissage le mardi 21 octobre à 17h30, l’exposition se poursuit jusqu’au 24 octobre dans la partie centrale du hall avant de rejoindre définitivement le patrimoine de l’UT Capitole.

Peintre en liberté
Rattaché à l'école de Sète, André Cervera ne se reconnait pourtant pas dans la Figuration Libre : "Il est vrai que j'ai côtoyé Robert Combas et Hervé Di Rosa, explique t-il. J'ai été imprégné par ces artistes, mais je suis un électron libre ...". A l'image du personnage, sa peinture est une pensée en mouvement, instinctive et sous pression. Elle est à la fois nerveuse et sophistiquée. Toujours remise en question...C'est par l’heureuse ascendance de son grand frère Michel Zoom, « poète de la figuration libre », qu’André Cervera se lance dans la peinture. Après l’École des Beaux Arts de Marseille, il travaille avec rage pour un « art total ». Une pratique quasi tribale dans un style très expressionniste qui rappelle celui de Kokochka ou Ensor, avec le trait noir épais du mouvement Die Brücke, mais s’affirmant de plus en plus « latin » et s’inspirant au fur et à mesure des voyages, de la magie ou de l’animisme des si mal nommés « primitifs ». Ses séries de peintures témoignent de ces croisements. Il recycle des vieux papiers peints, des affiches publicitaires, des dessins académiques. Et, avec la régularité d'un métronome, il dessine, colle, détoure, tamponne, peint, faisant se rencontrer et se juxtaposer les gens, les histoires, les modes de vie et les symboles.
Lorsqu'il peint, l'artiste dit son propre rapport au monde.

À voir absolument !


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Mis à jour le 16 octobre 2014