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"Face à une économie “sans foi ni loi” - Les religions et le droit n°2" revue dirigée par Christine MENGES-LE PAPE

le 10 octobre 2012

Ouvrage disponible et directement en vente au Service des Presses de l'Université Toulouse 1 Capitole
Site de la Manufacture bureau MA003, 21 Allée de Brienne, 31000 TOULOUSE

Depuis les débuts de la crise des subprimes, l'oubli des valeurs fondamentales a été souvent constaté. On a répété que la crise économique qui s'ouvrait alors, était plutôt une crise de conscience. On s'est inquiété de l'oubli de l'homme dans la démesure des forces matérielles...

Or face aux alarmes, doit être posé le bien-fondé de la formule « sans foi ni loi » d'ailleurs mise entre guillemets dans l'intitulé pour provoquer les réactions. N'y a-t-il pas une réputation forcée dans cette dénonciation du « sans foi ni loi » qui ne date pas d'aujourd'hui, et qui rassemble le religieux et le juridique dans un même refus d'une économie émancipée de la morale ? Lors des troubles passés et présents, les religions ont crié à l'embarras des richesses qu'elles expliquent par une perte du sens à donner. Mais elles n'ont pas été les seules à montrer ces périls successifs et à réclamer des limites, les juristes se sont inquiétés de ces confusions de l'argent qu'eux aussi font découler d'une crise structurelle bien plus large, celle du droit et de la société de leur temps. Chez les théologiens et les juristes exercés depuis longtemps au dialogue, l'idée l'emporte que l'agir économique ne doit pas être abandonné aux seules envies de posséder. Il doit être réformé - selon le sens traditionnel du terme - au risque de laisser le trop de consommation s'enraciner plus encore dans le politiquement et socialement correct. Dans cet air du temps qui se charge - ici l'histoire se répète - des démesures de l'argent, beaucoup de questions sont suscitées par la confrontation de l'éthique et d'un capitalisme financier déréglementé. Le profit immédiat, purement et simplement dépensé, semble être devenu la finalité des marchés qui ne peuvent servir le bien commun et au contraire le chahutent. Une erreur est donc à éviter, c'est d'isoler la part des religions et du droit, même si leur implication est gênée par le scepticisme ambiant envers les valeurs et les normes perçues comme inhibitrices.
  
Table des matières
Prix de vente : 40 €

Partenaires :
Editeur : PRESSES DE L'UNIVERSITÉ TOULOUSE 1 CAPITOLE
Références : ISBN 978-2-36170-042-3
Source : Format 16 x 24, 669 pages
Contact :
Geneviève. DAHAN :
Mis à jour le 5 mai 2021