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"The work ethic and the scots/ l'éthique du travail et les écossais - Civilisations n° 12" revue sous la direction de Rosie Findlay

le 12 septembre 2013

Ouvrage disponible et directement en vente au Service des Presses de l'Université Toulouse 1 Capitole
Site de la Manufacture bureau MA003, 21 Allée de Brienne, 31000 TOULOUSE

En dépit de la remarque ironique de Rab C. Nesbitt, "Le travail, hein ? Quelle façon stupide de gagner sa vie", l'éthique du travail semble indissociable de l'image de l'Ecossais, comme si l'un n'allait pas sans l'autre. En 2009 pendant les festivités organisées pour fêter l'année du "Retour" le parlement écossais suggéra que l'aptitude au travail assidu devait figurer parmi les qualités fondatrices de l'identité écossaise...

Pour beaucoup d'Ecossais cette éthique semble surgir de leur notion de la vie elle-même. Dans l'imaginaire calviniste, la justification morale du travail remonte à l'histoire d'Adam et Eve et à la promesse faite que, par le travail, l'homme regagnera le paradis, d'où le sentiment de culpabilité associé aux plaisirs de l'oisiveté.

Les bénéfices du travail ardu ne sont pas pour autant exclusivement spirituels. D'ailleurs, pour le philosophe écossais Thomas Carlyle, "(le travail) est le meilleur remède à toutes les maladies et misères du monde". Malgré les tentatives d'historiens écossais de raconter et d'interpréter l'histoire de cette nation sans État l'image d'une nation "industrielle", d'une terre d'industrie et de travail reste un thème fascinant pour eux.

Le numéro 12 de Civilisations explore les différents rapports entre les Ecossais et l'éthique du travail à travers toutes ses formes, que ce soit à travers le langage, l'art, la littérature ou encore l'histoire sociale, économique et politique du pays.

Notwithstanding Rab C Nesbitt's famous gibe, "Work, eh? What a stupid way to earn a living", the work ethic seems to be indelibly associated with the image of the Scots, as if without the one the other would be unrecognisable. In 2009, as the Scottish Parliament explored the "Scottish Diaspora" in the year of Homecoming, it pondered the idea that an aptitude for hard work was one of the defining qualities that make a person Scottish.
Certainly to many Scots the work ethic seems to be the mainspring of life itself. To the Calvinist mind-set its justification goes back to the story of the Garden of Eden: the promise that work leads back to Paradise and a concomitant feeling of guilt in enjoying the pleasures of idleness. Spiritual but also intensely practical, Work, for Scotland's great philosopher Thomas Carlyle "is the grandest cure for ail the maladies and miseries that ever beset mankind". Even Scotland's historians as they struggle to tell the story of the stateless nation seem irresistibly drawn to a land of "Industry and Ethos", to an "Industrial Nation".

N°12 of Civilisations explores the relationship between the Scots and the work ethic as it is captured in language, art and literature, in the interprétation of the nation's social, économie and political story.


Table des matières

Prix de vente : 15 €

Partenaires :
Editeur : PRESSES DE L'UNIVERSITÉ TOULOUSE 1 CAPITOLE
Références : ISBN : 978-2-36170-045-4
Source : Format 16 x 24, 173 pages
Contact :
Geneviève. DAHAN :
Mis à jour le 5 décembre 2014