P.U.S.S : MUTATIONS DU DROIT PUBLIC EN ASIE DU SUD-EST

Crée le 27 mars 2006

Influences extérieures et adaptations

Le colloque organisé par le Centre d'études et de recherches constitutionnelles et politiques de la faculté de droit de Toulouse le 5 mai 2000 et dont les actes sont publiés ici se situe dans le cadre de la coopération entamée au début des années 1990 avec plusieurs universités d'Asie du sud-est : l'Université Thammasat à Bangkok, la faculté de droit et l'École Royale d'Administration à Phnom Penh, les facultés de droit de Hanoi et Ho Chi Minh Ville. Au-delà de la description technique des mécanismes juridiques en honneur dans chacun des pays scrutés, il apparaît que les sociétés asiatiques préfèrent la prévention à la répression, l'éducation à la loi, l'accommodement au contrat. En Asie du sud-est, on peut même sans exagération parler d'un refus du droit, ou plutôt d'un refus des dérives que connaît le droit en occident, c'est-à-dire la juridicisation de la vie politique et sociale, et la juridictionnalisation des relations sociales. Alors que le droit est devenu en occident l'instrument universel d'organisation de la cité, et régente jusqu'aux rapports privés, il est considéré en Asie comme impuissant à faire régner l'ordre. C'est le respect des principes moraux et des rites qui doit réguler les rapports individuels et politiques ; le principe de l'ordre est dans les esprits et dans les murs. L'aperçu que cette journée aura donné de la démarche juridique asiatique invite donc les positivistes à prêter davantage d'attention, derrière la règle de droit, aux principes moraux et spirituels qui la fondent et l'animent.

MUTATIONS DU DROIT PUBLIC EN ASIETable des matière
Prix de vente : 18,30 Euros
  • Auteurs :
    sous la direction de Jean-Marie Crouzatier
  • Editeur :
    Publication du Centre d'études constitutionnelles et politiques
  • Source :
    2001, format 14 x 21, 152 pages
  • Références :
    ISBN : 2-909628-65-5