Épicerie solidaire à UT Capitole : élargissement des créneaux d'ouverture
le 1 avril 2022
Anciennes Facultés
À partir du 1er avril, l'épicerie sociale et solidaire située sur le campus de l'Université Toulouse Capitole élargit ses créneaux d'ouverture. Accessible à tous les étudiants de la Ville rose en situation de précarité, elle leur permet de faire des courses à tarifs préférentiels.
Des horaires d'ouverture élargis à partir du 1er avril
L'épicerie solidaire UT1-ÉSOPE est désormais ouverte du mardi au vendredi, de 14h à 19h, et le samedi, de 10h à 17h, en continu. Cet élargissement des créneaux d'ouverture devrait permettre à plus d'étudiants de bénéficier de cette aide et ainsi de continuer à étudier dans des conditions favorables.
L’épicerie solidaire, un dispositif réactif
Photo - Inauguration de l'épicerie sociale et solidaire à UT Capitole - DIRCOML’épicerie solidaire UT1 ÉSOPE est accessible, en hypercentre, à tous les étudiants toulousains en très grande difficulté, et pas seulement à ceux inscrits à l’Université Toulouse Capitole. Il suffit de déposer un dossier en ligne sur le site www.ut1-esope.fr. Une réponse est envoyée dans les 48 heures après le dépôt du dossier. Cette réponse rapide aux situations d’urgence permet d’effectuer des courses durant un semestre voire une année universitaire à un tarif très préférentiel : 10 à 30% de la valeur marchande.
Viandes, produits frais, yaourts, produits d’hygiène et même bonbons sont ainsi disponibles. Les produits proviennent des filières agricoles, agroalimentaires et de la grande distribution (surstocks, soucis d’étiquetage, etc.).
La précarité étudiante, une urgence
Photo Arrêt brutal des petits emplois et des stages rémunérés, familles fragilisées… Depuis le début de la crise sanitaire, la précarité étudiante s’est accrue. À Toulouse, l’Épicerie sociale et solidaire UT1-ÉSOPE, créée en collaboration avec la Banque alimentaire et soutenue par la préfecture, la région Occitanie, le Département de la Haute-Garonne et la mairie de Toulouse, permet à des centaines d'étudiants par semaine de se ravitailler.
« L’objectif était de monter une aide pérenne pour les étudiants, tout en offrant une diversité des produits vendus 10 à 30 % moins chers que leur valeur marchande usuelle, explique Chloé Calmettes, vice-présidente déléguée aux affaires doctorales de l’Université Toulouse Capitole dans les colonnes du Parisien. Des étudiants qui n’étaient pas en difficulté avant la crise se retrouvent aujourd’hui dans des situations précaires, donc il fallait réagir. Une fois leur dossier déposé en ligne, ils reçoivent la réponse dans les 48 heures et peuvent avoir accès à l’épicerie ».
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