- Culture,
Cycle "Cinéma et Droit" : "La plus précieuse des marchandises"
le 28 novembre 2024
à 20h30
Un film de fiction ou un documentaire ayant partie liée avec le Droit est projeté chaque mois, et introduit, puis commenté avec l’assistance, par des enseignants de l’UT Capitole ou des professionnels du Droit (avocats, magistrats, …). Une autre manière d’aborder le Droit !
La plus précieuse des marchandises - Film de Michel Hazanavicius - 2024
Film présenté par Catherine Grynfogel, maîtresse de conférences émérite en droit (Université Toulouse Capitole), spécialiste du crime contre l’humanité.
Synopsis
Il était une fois, dans un grand bois, un pauvre bûcheron et une pauvre bûcheronne.
Le froid, la faim, la misère, et partout autour d´eux la guerre, leur rendaient la vie bien difficile.
Un jour, pauvre bûcheronne recueille un bébé. Un bébé jeté d’un des nombreux trains qui traversent sans cesse leur bois.
Protégée quoi qu’il en coûte, ce bébé, cette petite marchandise va bouleverser la vie de cette femme, de son mari, et de tous ceux qui vont croiser son destin, jusqu’à l’homme qui l’a jeté du train.
Leur histoire va révéler le pire comme le meilleur du cœur des hommes.
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Quelques critiques
« La Plus Précieuse des marchandises, conte du dramaturge et écrivain Jean-Claude Grumberg (Seuil, 2019), dont le film est l’adaptation, n’aurait pu rêver meilleure traduction cinématographique que celle-ci. Respectueux du propos, du style, de l’esprit fin et acerbe de l’écrivain, le film impose l’animation comme une évidence. » Le Monde
« Le filtre de l’animation, sa puissance d’évocation, du plus figuratif au plus abstrait, permet d’esquisser l’indicible, d’ouvrir un accès inédit à l’horreur absolue, là où toutes les représentations en prises de vues réelles risquent toujours l’obscénité. Michel Hazanavicius et son équipe d’artistes inspirés du 3.0 Studio évitent tous les écueils prévisibles, toutes les fausses notes et les indécences, parce qu’ils ne cessent de chercher la lumière au cœur des ténèbres, jusqu’à la conclusion bouleversante, à la fois difficile et dédiée à la vie. Un chef-d’œuvre profondément juste. » Télérama
« La plus précieuse des marchandises est de ces films qui jettent un peu de lumière dans les ténèbres. Et puis, quel émoi d’entendre par-delà le tombeau Jean-Louis Trintignant dire ces mots : « Il était une fois… » Le Devoir
« Hazanavicius trouve le juste équilibre en misant sur la suggestion, tout en présentant des personnages contrastés, à l’image de ce bûcheron bourru, mi-ogre, mi-figure protectrice. Concis et sans forcer sur l’émotion, le long métrage est un modèle du genre. Avoir-alire.com
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Catherine Grynfogel
Catherine Grynfogel partage son temps entre l’enseignement, la recherche en droit sur la question des infractions internationales, et l’écriture (Lusia, 2021, éditions Hermann). Le drame de la Shoah, tragiquement évoqué par Jean-Claude Grumberg dans La plus précieuse des marchandises lui a inspiré des conférences et divers travaux autour du concept de crime contre l’humanité – parmi lesquels sa thèse de doctorat, et divers articles concernant les procès français articulés autour de l’infraction. A ce titre, elle a aussi été appelée comme experte lors du procès de Maurice Papon (1997-1998).
En avril dernier, elle a participé au colloque organisé par l’Institut Catholique de Toulouse autour du concept de génocide, et a rédigé un essai intitulé Génocide, vous avez dit génocide ? (à paraître). L’idée directrice de cet essai est d’expliquer que cette infraction, dont on peut déplorer l’utilisation souvent abusive ou erronée, ne peut être livrée à la subjectivité de chacun, car elle est encadrée par le Droit.
Film présenté par Catherine Grynfogel, maîtresse de conférences émérite en droit (Université Toulouse Capitole), spécialiste du crime contre l’humanité.
Synopsis
Il était une fois, dans un grand bois, un pauvre bûcheron et une pauvre bûcheronne.
Le froid, la faim, la misère, et partout autour d´eux la guerre, leur rendaient la vie bien difficile.
Un jour, pauvre bûcheronne recueille un bébé. Un bébé jeté d’un des nombreux trains qui traversent sans cesse leur bois.
Protégée quoi qu’il en coûte, ce bébé, cette petite marchandise va bouleverser la vie de cette femme, de son mari, et de tous ceux qui vont croiser son destin, jusqu’à l’homme qui l’a jeté du train.
Leur histoire va révéler le pire comme le meilleur du cœur des hommes.
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Quelques critiques
« La Plus Précieuse des marchandises, conte du dramaturge et écrivain Jean-Claude Grumberg (Seuil, 2019), dont le film est l’adaptation, n’aurait pu rêver meilleure traduction cinématographique que celle-ci. Respectueux du propos, du style, de l’esprit fin et acerbe de l’écrivain, le film impose l’animation comme une évidence. » Le Monde
« Le filtre de l’animation, sa puissance d’évocation, du plus figuratif au plus abstrait, permet d’esquisser l’indicible, d’ouvrir un accès inédit à l’horreur absolue, là où toutes les représentations en prises de vues réelles risquent toujours l’obscénité. Michel Hazanavicius et son équipe d’artistes inspirés du 3.0 Studio évitent tous les écueils prévisibles, toutes les fausses notes et les indécences, parce qu’ils ne cessent de chercher la lumière au cœur des ténèbres, jusqu’à la conclusion bouleversante, à la fois difficile et dédiée à la vie. Un chef-d’œuvre profondément juste. » Télérama
« La plus précieuse des marchandises est de ces films qui jettent un peu de lumière dans les ténèbres. Et puis, quel émoi d’entendre par-delà le tombeau Jean-Louis Trintignant dire ces mots : « Il était une fois… » Le Devoir
« Hazanavicius trouve le juste équilibre en misant sur la suggestion, tout en présentant des personnages contrastés, à l’image de ce bûcheron bourru, mi-ogre, mi-figure protectrice. Concis et sans forcer sur l’émotion, le long métrage est un modèle du genre. Avoir-alire.com
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Catherine Grynfogel
Catherine Grynfogel partage son temps entre l’enseignement, la recherche en droit sur la question des infractions internationales, et l’écriture (Lusia, 2021, éditions Hermann). Le drame de la Shoah, tragiquement évoqué par Jean-Claude Grumberg dans La plus précieuse des marchandises lui a inspiré des conférences et divers travaux autour du concept de crime contre l’humanité – parmi lesquels sa thèse de doctorat, et divers articles concernant les procès français articulés autour de l’infraction. A ce titre, elle a aussi été appelée comme experte lors du procès de Maurice Papon (1997-1998).
En avril dernier, elle a participé au colloque organisé par l’Institut Catholique de Toulouse autour du concept de génocide, et a rédigé un essai intitulé Génocide, vous avez dit génocide ? (à paraître). L’idée directrice de cet essai est d’expliquer que cette infraction, dont on peut déplorer l’utilisation souvent abusive ou erronée, ne peut être livrée à la subjectivité de chacun, car elle est encadrée par le Droit.
Partenaires :
Une collaboration entre la Faculté de Droit, le Collège supérieur de Droit, la Mission Culture des bibliothèques de l’université et le cinéma ABC.
Contact :
Renseignements auprès de M. Marty - Direction des bibliothèques et de la documentation : bu-culture@ut-capitole.fr
Mis à jour le 16 octobre 2024