- Culture,
Exposition Mark Brasington : peintures et dessins de Volterra, Italie
du 4 février 2019 au 2 mars 2019
Lundi-vendredi : 9h-22h
Samedi : 9h30-17h30
Entrée libre et gratuite
Samedi : 9h30-17h30
Entrée libre et gratuite
Bibliothèque universitaire de l’Arsenal
Dans mes paysages, j’ai souvent inclus des éléments puisés dans ma propre vie, inspirés d’impressions visuelles quotidiennes.
Pendant mes premières années à Volterra, je peignais non seulement sur la toile, mais je créais également des diptyques : ces œuvres-panneaux comprenaient des parties en albâtre, pierre utilisée par les artisans locaux.
A la fin des années 80, le désir de conférer un contenu narratif plus clair à mon travail et de peindre sur un thème traditionnel donna naissance à une série d’œuvres religieuses sur le Chemin de Croix. J’ai réalisé ces peintures sur des panneaux de bois mobiles parfois à double face ou en forme de croix. L’exposition qui a suivi dans l’église Saint Peter de Canterbury, en 1989, a été la première conçue pour un espace déterminé. Depuis lors, c’est un principe que j’ai toujours privilégié.
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L'ancienne cité demeurait là, défiant les éléments depuis des siècles, insensible au ravage du temps ; elle dominait l'extraordinaire paysage, et ses bras s'étendaient vers les mirages de la Corse. Ivre de fatigue et d’excitation, je me suis aventuré à travers les ruelles de l'ancien fort médiéval, j’ai traversé les façades austères, vestiges d'une époque oubliée, m'émerveillant devant les églises décorées par les civilisations passées.
J’ai trouvé refuge dans un bar, pour savourer les délices d'un cappuccino et un de ces merveilleux beignets citronnés, un des nombreux plaisirs de la vie Italienne, trésor issu de la flamboyante palette culinaire de ce merveilleux pays.
J’ai continué à vagabonder entre les murs de la cité : elle semblait étrangement tourner sur elle- même, et l'architecture épousait les formes de la vallée, embrassant le gouffre qui la séparait du reste du monde. Je me suis retourné pour apercevoir un groupe de filles qui, le sourire aux lèvres, m'avaient suivi jusqu'à l'entrée de la cité. Me faufilant sous la porte principale, j'ai vite parcouru les sentiers de terre battue, débouchant sur la modeste petite ferme où j’ai commencé mon long séjour dans la ville de Volterra.
Bercé d’allégresse, j’ai laissé les rayons du soleil me réchauffer le visage. C'est à la lueur de cette journée que je me remémore la beauté de ce paradis étrusque, mouillé par des larmes de joie." Mark Brasington
Site de M. Brasington : http://mark.brasington.pagesperso-orange.fr/
Contact :
Marcel Marty - BU Arsenal : Marcel.Marty@ut-capitole.fr
Mis à jour le 12 juin 2019