- Culture,
Retour sur les jurys étudiants du festival de cinéma Africlap !
du 19 décembre 2023 au 15 janvier 2024
Africlap, le Festival des cinémas d'Afrique de Toulouse a fêté ses 10 ans en novembre dernier ! En partenariat avec l'Espace Culturel et la Fédération des Étudiants Africains de Toulouse (FEAT), l'équipe du festival avait réservé aux étudiants plusieurs opportunités à ne pas manquer dont la constitution de deux jurys étudiants pour visionner et élire le palmarès de l'année.
Notre université a réitéré cette année sa collaboration avec le festival des cinémas africains de Toulouse Africlap !
Au programme : une projection avec la FEAT sur le campus, des places à gagner pour les étudiants du campus et la constitution de deux jurys étudiants pour les "courts métrages de fiction" et les "courts métrages documentaires".
Les inscriptions pour être juré étaient ouvertes à tous les étudiants, que ces derniers aient une expérience de la critique cinématographique ou la volonté d'en acquérir les bases.
Au programme : une projection avec la FEAT sur le campus, des places à gagner pour les étudiants du campus et la constitution de deux jurys étudiants pour les "courts métrages de fiction" et les "courts métrages documentaires".
Les inscriptions pour être juré étaient ouvertes à tous les étudiants, que ces derniers aient une expérience de la critique cinématographique ou la volonté d'en acquérir les bases.
Voici les conclusions de nos critiques en herbe !
Jury Fiction court métrage
Lina MEJRI, Marie-Océane OMAR et Anne-Charlotte ROLLINNous remercions, le Festival Africlap de nous avoir donné la chance de pouvoir participer à cette expérience en découvrant un univers du cinéma que nous ne connaissions pas. Bravo à tous les films sélectionnés.
Après délibération, notre choix dans la catégorie meilleur court-métrage de fiction c’est arrêté sur le film de Jawahine ZENTAR, Sur la tombe de mon père.
On est de suite marqué par à une histoire touchante qui nous plonge dans la détresse d’une jeune fille en colère contre des coutumes qu’elle estime injustes.
On ne peut que être bouleversé par un jeux d’acteur poignant notamment de la part de la prometteuse actrice Yasmine Kéfil.
L’image soignée réveil la compassion pour le personnage central, chez le spectateur.
Nous avons aussi la joie de donner la mention du film avec selon nous la meilleure image à Sèt Lam de Vincent Fontano pour sa puissance et poésie remarquable.
Jury Documentaire court métrage
Diouf Adja BAMBY, Victor BAROUSSE, Noémie SELLEM et Maria VELASCOAprès réflexions, ce ne fut pas facile notre choix dans la catégorie court et moyen documentaire s’est porté sur le film Les Tisseuses de lien de Mourad Hamla
"C est un être vivant qui ne parle pas, qui n'a pas de sang, mais qui possède une âme. » (SAMAMA, 2000, p. 67)
Plus qu’un documentaire (c'est un film qui raconte une histoire s’appuyant sur des faits, le réel)
On se retrouve entremêlés dans les fils des tisseuses dès le début bercé par les chants des femmes tisseuses.
Le réalisateur Mourad Hamla a su nous montrer que Les tisseuses revêtent une signification particulière pour les groupes qui constituent des minorités.
La pratique et la vitalité du patrimoine culturel qu’est le tissage sont essentielles. Les Tisseuses se démarquent car d’une part il fait appel à tous nos sens et de plus il répond aux enjeux actuels par son format de documentaire court et donc accessible pour les plus jeunes.
Le choix de la préservation de la langue berbère sans doublage permet aux personnes issues de la diaspora d’être en contact avec celui-ci et le comprendre.
En regardant ce documentaire on a eu l’impression d’être un enfant bercé qui écoute les grands parler.
Dans la catégorie des nominés c’est le documentaire Gromonmon qui s’impose avec une mention spéciale pour la modernité et de la créativité.
Gromonmon s’est réellement démarqué de part son caractère poétique et d’autre part son style d’ animation.
On a réellement été transporté avec les différents « mondes » on a eu l’impression d’être entre les pages d’un livre, une présentation animée avec les couleurs, la 3D et en même temps on se sentait toujours dans un documentaire classique. Le début poétique a mis le rythme sur une nouvelle façon de traiter de l’esclavage, de sa violence ainsi que son héritage aujourd’hui. L’approche ici sous la forme de fiction permet de toucher un plus large public comme il a été remarqué dans le précédent documentaire. Il y’a une véritable créativité que l’on se devait de relever et récompenser.
Partenaires :
Contact :
Espace Culturel - bureau AF63, Maison des Étudiants : culture@ut-capitole.fr
Mis à jour le 20 décembre 2023