Exposition Lucha 2021 - ¡ A parar la guerra contra el pueblo !
Hernando Reyes - ¡A parar la guerra contra el pueblo! - 2021
Photo Las Clases dominantes del país han intensificado su guerra en las últimas décadas en el campo, sin embargo, debido a sus grandes debilidades, carencias y contradicciones políticas, y a la fortaleza de un movimiento popular que se levanta esta guerra se concentra en las ciudades, esto ha intensificado y se ha hecho más visible la guerra contra el pueblo siendo este aparato de terror y guerra la naturaleza misma del sistema en el que vivimos. Han potenciado toda su brutalidad y asesinato con sus fuerzas militares, de policía, ESMAD y apoyándose en sectores fascistas de la sociedad.
“PARAR LA GUERRA CONTRA EL PUEBLO” debe ser una consigna que concentre gran parte de nuestro trabajo. Pero, además en la naturaleza de esta guerra se ha evidenciado que la mujer es la que siente un peso cualitativamente mayor de toda esta opresión y locura, debido al patriarcado y su expresión concentrada en los organismos que defienden el sistema. La mujer y su cuerpo ha sido sistemáticamente asumido como botín de guerra. “Parar el patriarcado y con él todas las formas de opresión contra la mujer” es una necesidad mayor en medio de la actual guerra contra el pueblo.
El Estado es la expresión concentrada de dictadura y violencia de las clases dominantes (grandes burgueses y terratenientes principalmente y sus representantes políticos y teóricos), en contra de las diferentes clases que componen al pueblo colombiano: campesinos pobres y medios, proletarios agrícolas e industriales, pequeña burguesía, etc. La esencia de lo que existe en Colombia no es democracia sino capitalismo y sus estructuras que lo defienden mediante la concentración y el uso “legítimo” de la fuerza expresado en una dictadura contra el pueblo. En la actual sociedad existe democracia para quienes dominan y una dictadura para el pueblo.
Por eso es urgente y necesario luchar por transformar de manera significativa nuestra realidad, y nuestro trabajo como artista debe estar al servicio del pueblo y las comunidades en función de la emancipación de toda la humanidad.
Photo --- Arrêtons la guerre contre le peuple Les classes sociales dominantes du pays ont intensifié leur guerre dans la campagne durant les dernières décennies. Cependant, en raison de ses grandes faiblesses, de ses carences et contradictions politiques, et grâce à la force d’un mouvement populaire qui se soulève, cette guerre se concentre dans les villes. Cela a eu pour effet de rendre plus visible la guerre contre le peuple, cet appareil de terreur étant la nature même du système dans lequel nous vivons. Ils ont accentué leur brutalité et les assassinats à travers leurs forces militaires, de police, l’ESMAD [compagnies de maintien de l’ordre pendant les manifestations], et en s’appuyant sur des secteurs fascistes de la société.
“¡A parar la guerra contra el pueblo !” se doit d’être une consigne qui concentre une grande partie de notre travail. Mais, au-delà de la nature de cette guerre, il a été mis en évidence que les femmes sont celles qui ressentent un poids beaucoup plus important de toute cette oppression et cette folie, provoquée par le patriarcat et son expression concentrée dans les organismes qui défendent le système. La femme et son corps ont été systématiquement pris comme butins de guerre. Arrêter le patriarcat et avec lui toutes les formes d’oppression contre les femmes est une nécessité majeure au milieu de la guerre qui se déroule actuellement contre le peuple.
L’État est l’expression concentrée de la dictature et la violence des classes sociales dominantes (principalement des grands bourgeois et des rentiers, ainsi que leurs représentants politiques et théoriques), à l’encontre des différentes classes sociales qui composent le peuple colombien: paysans pauvres et de classe moyenne, prolétaires agricoles et industriels, petite bourgeoisie, etc. L’essence de ce qui se passe en Colombie n’est pas la démocratie, mais le capitalisme et ses structures qui le défendent par la concentration et l’usage «légitime» de la force, exprimée dans une dictature contre le peuple. Dans la société colombienne actuelle il existe une démocratie pour ceux qui dominent et une dictature pour le peuple.
C’est pour cela qu’il est urgent et nécessaire de lutter pour transformer de manière significative notre réalité, et notre travail comme artiste doit être au service du peuple et des communautés, en fonction de l’émancipation de toute l’humanité.
Photo --- Stop the war against the people The dominant social classes in the country have intensified their war in the countryside during the last decades. However, because of its great weaknesses, its political deficiencies and contradictions, and thanks to the strength of a rising popular movement, this war is concentrated in the cities. This has had the effect of making the war against the people more visible, this apparatus of terror being the very nature of the system in which we live. They have escalated their brutality and assassinations through their military, police, ESMAD [law enforcement companies during protests], and by relying on fascist sectors of society.
“¡A parar la guerra contra el pueblo!” should be an instruction that concentrates a large part of our work. But, beyond the nature of this war, it has been made clear that women are the ones who feel a much greater weight from all this oppression and madness, brought on by patriarchy and its concentrated expression in the bodies that defend the system. The woman and her body were systematically taken as spoils of war. Stopping the patriarchy and with it all forms of oppression against women is a major necessity in the midst of the ongoing war against the people.
The State is the concentrated expression of the dictatorship and the violence of the dominant social classes (mainly the big bourgeois and the rentiers, as well as their political and theoretical representatives), against the different social classes that make up the Colombian people: poor and middle-class peasants, agricultural and industrial proletarians, petty bourgeoisie, etc. The essence of what is happening in Colombia is not democracy, but capitalism and its structures that defend it through concentration and the "legitimate" use of force, expressed in a dictatorship against the people. In today's Colombian society there is a democracy for those who dominate and a dictatorship for the people.
This is why it is urgent and necessary to fight to significantly transform our reality, and our work as an artist must be at the service of the people and the communities, according to the emancipation of all humanity.
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