- Culture,
BU - Rencontre / Conférence avec Etienne BALIBAR
le 18 avril 2011
L’Europe : suite et fin ?
organisé par le Service Commun de Documentation de l'Université de Toulouse 1,
avec le soutien du service Communication de l'Université.
Né en 1942, ancien élève de l'Ecole normale supérieure, agrégé de philosophie et docteur d'Etat, Etienne Balibar a suivi, à l'ENS, les enseignements de Georges Canguilhem et de Louis Althusser.
De 1969 à 1994, il enseigne à l'université de Paris I-Sorbonne puis, à partir de 1994, à l'université de Paris X-Nanterre. Parallèlement, il est invité à enseigner dans plusieurs universités américaines - Cornell University, Irvine University of California, Columbia New York University, Harvard University, ... - ou européennes : universités de Naples, Urbino, Modène (Italie), université de Bielefeld (Allemagne). Il a aussi animé des séminaires au sein des universités de Tel Aviv, Canberra, New Delhi, Mexico et Buenos Aires.
Philosophe engagé, il associe monde théorique et arène publique, politique nationale et politique mondiale ; à ce titre, il a pris position récemment dans la presse sur les questions de citoyenneté, la colonisation, le concept d'« identité nationale », etc.
Dans son numéro de printemps 2010, la revue Vacarme décrivait ainsi Etienne Balibar :
« Étienne Balibar, c'est cet intellectuel qui ouvre des espaces inédits de contestation de l'ordre établi. Un passeur d'engagements au sens le plus plein : rappelant sans relâche mais à hauteur d'homme et de citoyen, sans leçon et sans surplomb, ouvrant grand la porte à la critique ce qui exige notre engagement, comment s'y engager, et au nom de quoi. Des Palestiniens aux révoltés iraniens, des Algériens aux sans-papiers, un fidèle et infatigable gardien du possible. »
Au cours des dernières années, Etienne Balibar s'est exprimé à plusieurs reprises sur l'Europe politique et son devenir : en 2002, à l'invitation de l'université Humboldt de Berlin, il prononce une conférence remarquée : « l'Europe : une médiation évanouissante » ; en mai 2010, il publie dans The Guardian une longue tribune : « Europe is a dead political project ».
En collaboration avec la librairie Ombres Blanches (Toulouse).