P.U.S.S : Responsabilité de protéger et révoltes populaires
Paru le 3 mai 2013
Crée le 21 mai 2013
Aujourd’hui l’intervention est rejetée, sous toutes ses formes, notamment la forme armée, et suscite toujours des craintes légitimes.
L’exemple de l’Iraq l’a amplement démontré et d’autres exemples le démontrent encore aujourd’hui. La notion de responsabilité de protéger, lancée en 2001 par la Commission internationale de l’intervention et de la souveraineté des Etats (CIISE) et consacrée officiellement par l’Assemblée générale des Nations unies lors du sommet mondial de 2005, semble être le cadre approprié pour faire face aux traitements cruels, inhumains et dégradants des populations, infligés par certains régimes politiques despotiques à leur propre population, notamment à la suite de mouvements revendicatifs de droits et de libertés ou de soulèvements populaires pacifiques. Il s’agit, en l’occurrence, de protéger les populations concernées au cas où l’autorité, censée être légitime, ne l’a pas fait ou le fait de manière incomplète. Compte tenu du rejet du recours à la force armée dans les relations internationales, le cas syrien en est l’illustration actuelle, la responsabilité de protéger qui incombe à la communauté internationale doit trouver les voies et moyens pour assurer la protection des populations et leur éviter les affres de la violence. Les articles regroupés dans ce livre apportent plusieurs réponses aux questions en suspens et tracent le cadre doctrinal de cette question .
Prix de vente : 15 €
- Auteurs : Sous la direction de Rafâa BEN ACHOUR
- Editeur : PRESSES DE L'UNIVERSITÉ TOULOUSE 1 CAPITOLE - UNIVERSITÉ DE CARTHAGE, FACULTÉ DES SCIENCES JURIDIQUES, POLITIQUES ET SOCIALES DE TUNIS
- Source : Format 14 x 21, 210 pages
- Références : ISBN : 978-2-36170-057-7