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Soutenances du prix étudiant « La Démocratie par le Droit » 2023, organisé par la Professeure Aurore Gaillet
le 29 mars 2024
Amphi Raynaud
En mars 2023, Madame Aurore Gaillet, Professeure de droit public à la Faculté de Droit de Toulouse, a lancé la première édition de son Prix étudiant "La Démocratie par le Droit". Les quatre groupes retenus présenteront le fruit de leurs recherches au cours d'une soutenance publique qui se déroulera le 29 mars 2024, en amphi Raynaud.
De mars à juin 2023, les étudiants en Licence de Droit à l'Université Toulouse Capitole ont pu se regrouper pour proposer un projet de mémoire sur la thématique suivante : La démocratie, le droit, la justice (spécialement constitutionnels) face aux enjeux du XXIe siècle.
Pour cette première édition 2023/24, quatre groupes ont été constitués, suivis individuellement par quatre doctorants et supervisés par Madame Gaillet.
Le premier groupe, lauréat du Prix, s'est penché sur le sujet Quel rôle pour le Conseil constitutionnel marocain dans la démocratie et l’Etat de droit au Maroc ?. Ce mémoire est porté par Elisabeth Rakotonirina et Nabil Bouita, en troisième année de licence en 2023/2024, accompagnés par la doctorante Louise Ait El Hadj.
Trois autres groupes, arrivés ex-aequo, présenteront également le fruit de leur travail :
- L'immuabilité de la Constitution face à l'évolution de l'appréciation des droits fondamentaux et des nouvelles innovations, porté par Léane Sabbagh, Joséphine Rozen et Eléonore Pandellé (L3), accompagnées par la doctorante Mélanie De Sousa ;
- Le respect et la protection des droits fondamentaux face aux grands enjeux environnementaux : une analyse comparative en droit français et droit chinois, porté par Mathis Roman, Olivier Deroo et Ewan Morel (L2), accompagnés par la doctorante Clothilde Melin ;
- Pourquoi le développement de l'intelligence artificielle au XXIe siècle menace-t-il l'essence des systèmes démocratiques ?, porté par Naomi Poras, Omayma Cherkaoui et Andréa Courtière, accompagnées par le doctorant Nicolas Séébold.
Candidatez dès à présent à l'édition 2024/2025 du Prix étudiant "La Démocratie par le Droit" !
Retour d'expériences
« Ce fût un travail qui a enrichit chacune d'entre nous et qui nous a fait mûrir sur notre capacité de recherches et de réflexion.
Nous avons fortement apprécié cette opportunité et espérons que d'autres étudiants sauront la saisir au cours des années suivantes et ainsi partager notre fierté de participer à un projet si singulier mais tant formateur.
Nous sommes impatientes de pouvoir nous exprimer sur ce projet au cours de la soutenance prochainement et d'ainsi exposer notre réflexion et communiquer encore une fois notre fierté d'avoir été cette première génération d'étudiants pouvant prétendre au prix de "la Démocratie par le Droit" ».
Léane Sabbagh, Joséphine Rozen, Eléanore Pandellé
Doctorante encadrante : Mélanie de Sousa
« Nous voulons exprimer notre gratitude pour l'opportunité que vous nous avez offerte en nous confiant ce projet de mémoire. Nous estimons avoir fourni notre meilleur effort en suivant vos conseils ainsi que ceux de notre doctorante, Madame MELIN, que nous remercions également pour l'accompagnement sérieux et l'aide apportée ».
Mathis Roman, Ewan Morel, Olivier Deroo
Doctorante encadrante : Clothilde Melin
« Ce fut une expérience très enrichissante pour nos trois. Ce mémoire nous aura permis d’en apprendre plus sur la démocratie française, des épreuves auxquelles nous pourrions nous attendre avec le développement de l’intelligence artificielle mais également sur les rouages de l’exercice du mémoire.
Nous souhaitons également remercier profondément notre doctorant Nicolas Séébold pour sa rigueur, ses précieux conseils et son encouragement sans faille tout au long du processus. Il fut un véritable moteur de notre détermination ! »
Naomi Poras, Omayma Cherkaoui, Andréa Courtière
Doctorant encadrant : Nicolas Séébold
L’adage le disait pourtant - mais Mme la Professeure Aurore Gaillet l’a quand même fait - l’adage disait pourtant qu’à l’impossible nul n’est tenu. Et bien, la barrière que l’impossible posait entre la licence et le master est tombée, elle est rompue ; que sonne le glas et que partout l’on se réjouisse, car les étudiants de licence font de la recherche ! (Philip Sidney). Ces juristes qui par milliers apprennent sans connaître la félicité de la recherche, sans avoir cette liberté que l’on peut retrouver dans un mémoire, pouvoir choisir sa propre problématique, découvrir de multiples pays par le droit comparé, écrire une bibliographie que l’on ne lira jamais, une bibliographie qui nous rappelle la Gigantomachie dans laquelle les dieux de l’Olympe (nous étudiants dans ce projet) se battent contre les géants (nos bibliographies). Ces juristes qui malheureusement sont oubliés car en licence, « Mais, avec tant d'oubli, comment faire une rose », j'adjoindrais à cette citation, mais, avec tant d’oubli, avec si peu d’initiative dans la recherche comment faire un bon juriste. Voilà, pourquoi nous remercions Madame Aurore Gaillet car nous même si nous n’avions pas fait ce mémoire est ce qu’un jour nous aurions délivré les juristes qui était au fond de nous.
« Me faut-il tant de jours pour qu’un jour je délivre
Ce qui se précisait en moi comme en un livre
Et pour qu’à la lumière affleure l’être obscur
Qui volait dans le noir comme un oiseau futur
Oui, d’un vol à venir je forme le présent
En le faisant sortir d’un passé nonchalant
Et voici mon toujours qui débarque à ma plume
Avec ce qu’il y faut de soleil et de brumes. »
Oublieuse mémoire, Jules Superviel
Elisabeth Rakotonirina, Nabil Bouita
Doctorante encadrante : Louise Ait El Adj