Une exposition en 5 parties

• La première partie évoque le caractère moralement inacceptable de la peine de mort, raison pour laquelle le droit naturel à la vie a été proclamé par les instances internationales. Il en découle qu'une justice qui tue en notre nom commet un assassinat étatique.

• La deuxième partie montre qu'aucun argument rationnel ne peut justifier la peine de mort ; au contraire, nombreux sont les arguments en faveur de son abolition.

• La troisième partie évoque l'histoire de l'abolition en France, en Europe et dans le monde. Le mouvement s'est mis en marche au XVIIIe siècle, a été très lent jusqu'en 1970, puis est devenu très puissant de 1970 à 2010. Depuis cette année, le mouvement s’est ralenti.

• La quatrième partie montre l'état actuel du monde en matière d'application de la peine de mort. Elle s'intéresse plus particulièrement à trois pays qui jouent un rôle de premier plan dans la géopolitique mondiale, et qui se trouvent à des stades très différents dans leur marche vers l'abolition : les États-Unis, le Japon et la Russie.

• La cinquième et dernière partie évoque l'engagement des instances internationales et des organisations non-gouvernementales, et, en particulier, d’Amnesty International, pour se mettre au service de l'abolition universelle de la peine de mort.
 
Sur la même thématique, la Mission Culture des bibliothèques de l’université propose, le lundi 24 octobre, la deuxième projection du cycle « Cinéma & Droit », en coopération avec le cinéma ABC : le Diable n’existe pas, de Mohammad Rasoulof (Iran, 2020), Ours d’or au Festival du film de Berlin en 2020, présenté par Guillaume Beaussonie, professeur de droit privé et de sciences criminelles, et directeur du Collège supérieur de Droit.