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Mémoire vive 2020-2021 TEST

L'année en résumé !

► L’Espace Culturel a accueilli sa 1ère résidence grand format avec l’écrivain et éditeur Éric Arlix de septembre 2020 à mars 2021. Le projet intitulé Algorithmes et nouveaux mondes, s’est articulé en deux phases : l’une de recherche, de réflexion, de création et l’autre de production, de diffusion au sein de l'université lors d’ateliers, de rencontres, de lectures ou encore de projections vidéo. De cette collaboration est née Lashinda, une l’intelligence artificielle diffusant d’étranges messages vidéo tout au long de cette période… La résidence se clôturera symboliquement par la publication du roman d’anticipation Homo Novo à la rentrée universitaire 2021.

► A l’occasion des 10 ans du partenariat avec le festival Cinespaña, L’Espace Culturel a organisé deux ciné-débats autour du film La mort de Guillem de Carlos Marques-Marcet :

Une au Gaumont Wilson sur le rôle de réparation de la justice à l’issue de laquelle Amane Gogorza et Michel Martinez sont intervenus.
Et une autre à l’ABC sur le traitement médiatique des faits divers grâces aux expertises de Sylvie Laval et de Fabrice Corrons.

► Les Tentatives d’épuisement de et par Gaspard Chauvelot ont résisté à cette année riche en rebondissements, digne des plus grands scénarios hollywoodiens ! La deuxième saison de cette revue de presse théâtralisée a pris différentes formes en fonction de la crise du covid afin de réussir à rencontrer les étudiants.

► Cette année universitaire a été marqué par le dernier détournement de la forêt de panneaux de la Rue Intérieure Sud en lieu d’exposition. Place au chantier de rénovation pour rafraîchir l’amphi G et aménager les couloirs en lieux de travail et de convivialité ! L’Espace Culturel a voulu marquer le coup en confiant les anciens panneaux d'affichage des scolarités au Collectif IPN. Thomas Soulié, Matthieu Sanchez, Marroussia Sallent et Audrey Douane ont produit des œuvres originales in situ, adaptées au lieu :

La première partie Nuit - de l’exposition Oscillations - dans la rue intérieure sud de l’Arsenal par le Collectif IPN durant le premier semestre ;
La deuxième partie a été réinventée sous une nouvelle forme : celle d’un livre d’artiste Mais en fait si. Cet objet était mis à disposition gratuitement pendant l’exposition et en commande sur le site web prévu à cet effet pour arriver directement dans vos boîtes aux lettres.

► L’Espace Culturel a continué de proposer à des artistes d'invertir le panneau d'affichage urbain : la Galerie Si située dans un couloir du rez-de-chaussée de l'Arsenal. Le panneau d'affichage a accueilli successivement le travail de Amandine Rué, Laura Albrier, Anna Cox, Thomas Santini, Laurent Redoulès, Hubert Lucot et Gonzague-Emmanuel Conte.

► Les Effractions Philosophiques se sont réinventées cette année pour venir à la rencontre des étudiants sur le campus comme en distanciel. Durant deux à cinq minutes, La Compagnie Jean Balcon surgit dans un amphi ou une salle de cours, kidnappent l'attention des étudiants pour transmettre un moment de philosophie avant de disparaître. Le premier semestre a remis à l’honneur Michel Serres avec les effractions I ♥ Michel. Tandis que le second semestre a mis en lumière des textes féministes et engagés, d’hier et d’aujourd’hui, comme ceux d’Olympe de Gouges, de Simone De Beauvoir, d’Hannah Arendt, Nancy Huston, Cynthia Fleury et de bien d’autres. Dans l’élan de All the philo ladies, d’autres effractions se sont déroulées par téléphone, Allo Philo Lady dans le but d’offrir (ou de se faire offrir) un temps suspendu de philosophiE !