Nikolas Fouré présente 3 créations à l'Université Toulouse Capitole
du 15 mars 2016 au 15 juin 2016
"Voyage sur le main" Hall de l'Arsenal de l'UT Capitole Lundi-vendredi : 8h - 21h Samedi : 8h - 19h
"Boarding Gate" + "Sans titre" Bibliothèque Universitaire de la Manufacture des Tabacs Lundi-vendredi : 9h - 20h Samedi : 9h30 - 20h
Jouant de la représentation des éléments du paysage et de la mise en œuvre d'objets et matériaux du quotidien, Nikolas Fouré s'attarde à disséquer autant qu'à synthétiser les codes conventionnels et euclidiens de l'espace et notre façon de l'habiter. La répétition, les renversements conceptuels et les matériaux prosaïques sont ses outils pour questionner les relations qui peuvent exister entre la biologie et l'architecture, l'affect et les algorithmes, la physiologie et la géométrie...
Invité par l'Espace Culturel, Nikolas Fouré présentera trois de ses créations : "Voyage sur les mains", "Boarding gate" et "Sans titre".
Photo Voyage sur les mains Les 64 images composant le livre « Voyage sur les mains » seront exposées sur les nombreuses vitres du bâtiment Arsenal. Le rythme et le séquençage des images nous invitent à voyager...
« (…) Dans un élan que l’on qualifierait facilement de géopoétique, Nikolas Fouré se photographie donc en équilibre sur une main, l’autre tenant l’appareil photo. Une sorte de «shooting restraint» — en référence aux «drawing restraint» de Matthew Barney — où la finalité plastique est sujette aux limites imposées au corps. Mais la comparaison s’arrête là car l’esprit du geste, exutoire, relève ici davantage de la roue que ferait un enfant en arrivant sur une plage que d’un héritage de la tradition du body-art. La figure constitue ainsi le dénominateur commun que l’on retrouve d’une photo à l’autre, tautologie déployée autant pour voir que pour être vue. Le mot figure joue ici de son double sens, à la fois sportif, tel un triple-axel, qu’au sens gestaltique d’une figure se dissociant d’un fond. C’est une contrainte générique révélant accidentellement certains éléments contextuels via des indices architecturaux, climatologiques ou vestimentaires. La nature même des images est trouble de ce point de vue, car si la réitération de la figure semble insister sur la variabilité des alentours, le nombril de l’artiste n’en reste pas moins chaque fois au centre. Mais ce qui rend attachante cette forfanterie est l’allégresse avec laquelle l’artiste regarde le ciel se dérober sous ses pieds. »
Gaël Grivet
Photo Boarding gate Il s’agit d’une sculpture constituée de 8 portes coupées dans leurs diagonales et assemblées entre elles à l’aide d’une pièce de bois faisant office d’axe central. Les huit portes forment un octogone. La forme générale peut évoquer l’origami, la légèreté, en tous les cas un certain aérodynamisme. Les matériaux, le titre ainsi que la forme nous invitent à nous échapper, physiquement ou spirituellement.
Photo Sans titre Il y a une quinzaine d’années Nikolas Fouré pratiquait la performance, son coprs était en jeux et impliquait des protocoles, des dispositifs, des lieux, un environnement...Ces actions, éloignées des regards nécessitait un enregistrement. La caméra super 8 lui sembla adapté à une façon légère et indicielle d’enregistrer les traces de ce que il mettait en œuvre. Peu à peu, elle est devenue l’objet à performer autant que celui qui enregistre. Le protocole de ce film est simple : il a appuyé sur la gachette d’enregistrement quand il a eu les deux pieds en l’air. Ce film à été réalisé à Cordoue (Espagne) en aout 2002 et fût à l’origine, quelques années plus tard du projet Voyage sur les mains. Nikolas Fouré presentera ces creations dans le cadre de "Bulles de cirque" !
En appuyant sur le bouton "j'accepte" vous nous autorisez à déposer des cookies afin de mesurer l'audience de notre site. Ces données sont à notre seul usage et ne sont pas communiquées. Consultez notre politique relative aux cookies