Réservation obligatoire au préalable au CDC (05.61.59.59.37 ou au guichet 5 Avenue Etienne Billières) ou à l’Espace Culturel de l'UT Capitole 05.61.63.56.35 / martha.roussou@ut-capitole.fr) Billet gratuit à retirer : au CDC, à l’espace culturel ou sur place 1 heure avant le début du spectacle. Accès au site : Billet gratuit + pièce d’identité.
L’Espace culturel de l’Université Toulouse 1 Capitole invite pour la troisième année des chorégraphes de la programmation du Festival CDC. Cette année, le choix s’est porté sur l’artiste sénégalaise Fatou Cissé et l'artiste japonaise Azusa Takeuchi.
La première, Azusa Takeuchi, nous présente un solo inspiré par la désastre qu'a connu le Japon en 2011. Après la catastrophe, comme beaucoup de japonais, Azusa a repensé la place de l'intervention des dieux dans la vie des hommes. La seconde, Fatou Cissé, signe un solo offensif sur la condition des femmes au Sénégal et dans l’Afrique de l’ouest. Deux voix de femme qui surgissent à travers la matière vive de la danse.
Azusa Takeuchi KAMi Durée : 25 min
Photo Photo KAMi est un mot qui a trois significations en japonais : le papier, Dieu et les cheveux. Azusa Takeuchi s’empare de cette polysémie et travaille sur ce qui pourrait relier ces trois mots, à savoir la couleur blanche : Qu’est-ce qui naît d’un papier blanc ? Dieu est-il blanc ? Le temps qui passe nous donne-t-il des cheveux blancs ?
Fatou Cissé Regarde-moi encore Durée : 15 min
Photo Assise sur une chaise au milieu de la scène, après un long moment de silence, ce solo nous donne à voir un festival de mots par le geste, le regard et l'occupation de l’espace. Fatou Cissé traite dans cette performance de la question de la femme dans sa modernité. Avec beaucoup d’énergie, elle utilise l’univers gestuel des chefs de chœur et des chefs d’orchestre pour construire une palabre qui serait prise en charge par une femme. Ce discours nourri d’éléments d’improvisation est incarné par une danse vive et en perpétuel renouvellement. La voix de Nina Simone apporte en contrepoint son émouvante chaleur. Le Sénégal a acquis son indépendance en 1960 – nous rappelle Fatou Cissé – mais les femmes sont toujours dépendantes du regard et de la volonté des hommes. Son solo est donc une tentative pour remettre toujours sur le métier la question de l’émancipation de la femme dans le monde.
Les deux soli seront suivis d'une rencontre avec les artistes !
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