Marguerite Dilhan (1876-1956)
À une époque où le Code civil confine les femmes dans une situation de sujétion, et les réduit à un état de citoyenne de seconde zone, Marguerite Dilhan est un emblématique contre-exemple.
Jeune, née en 1876.
Seule, car originaire de Miélan (Gers), loin de ses bases familiales.
Brillante car elle franchit les obstacles.
Elle est licenciée en droit en 1902, elle prête serment le 13 juillet 1903 comme le lui permet la toute nouvelle loi du 1er décembre 1900. Elle s'inscrit au Barreau de Toulouse et ouvre un cabinet immédiatement. Elle plaide aux Assises le 26 novembre 1903 dans une affaire criminelle.
Honneur à elle. Une plaque est aposée sur la façade de la maison qu'elle a habitée rue Gatien Arnoult. La ville de Toulouse a baptisé une rue de son nom. Elle n'est pas la première avocate en France, mais par contre, elle est la première à avoir exercé et plaidé aux Assises.
Sources : Mission Archives de l'université
5Z3 : fiche d'étudiant
Notre portrait de Marguerite Dilhan, première femme avocate à avoir plaidé aux Assises
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