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BU - Retour sur la semaine de la science ouverte : Ouvrez-là ! Replays en ligne

du 6 mai 2025 au 6 juin 2025


 
Les replays sont en ligne !

Du 31 mars au 04 avril 2025, la communauté scientifique et les personnels d’appui à la recherche étaient invités à échanger pour contribuer à l’ouverture de la science. Tous les jours, des experts en sciences juridiques, en science ouverte, en bibliométrie, en intégrité scientifique ont débattu sur les possibilités offertes par la science ouverte pour valoriser, diffuser, protéger, évaluer votre production scientifique.

Programme Ouvrez-là ! Semaine de la science ouverte - Télécharger l'affiche

Les supports des intervenants sont sur Sygefor à disposition des participants et les vidéos des webinaires avec autorisations de diffusion dans le programme ci-dessous.

Lundi 31 mars
Intervenants : Jean-Marie Barbiche, Responsable du Département Appui à la Recherche et Science ouverte, Université de Toulouse (ex. Université Toulouse 3). Marie-Françoise Brémond, Responsable du service des publications – Département des services à la recherche, Université Toulouse Capitole

Les modalités de diffusion en libre-accès de la production scientifique sont de plus en plus variées, parallèlement à la multiplication des incitations à l’ouverture via les stratégies des établissement et les appels à projets. Ce webinaire propose un panorama complet des voies mises en avant par les établissements toulousains et des modalités d’accompagnement qu’ils proposent : la voie verte, autour des archives ouvertes comme HAL, la voie diamant, avec les revues en libre-accès qui n’imposent pas de frais de publication, et la voie dorée portée par les éditeurs privés. Sur cette dernière, nous présenterons les accords de lecture et publication dont peuvent bénéficier les publiants toulousains et analyserons leurs avantages et inconvénients à partir de l’exemple de Wiley.
 

Mardi 1er avril
Intervenants : Rim-Sarah Alouane est Docteure en droit public, rattachée à l’Institut du Droit de l’Espace des Territoires, de la Culture et de la Communication (IDETCOM) de l’Université de Toulouse Capitole. Laïsa Ferreira est Docteure en droit privé, rattachée au Centre de Droit des Affaires de l’Université Toulouse Capitole. Michel Fraysse est Conservateur en chef des bibliothèques, responsable du Département des services à la recherche au SCD de l’Université Toulouse Capitole.

Table ronde avec la participation de Rim-Sarah Alouane, Laïsa Ferreira et Michel Frayssen qui proposent de traiter et débattre des problématiques suivantes : Les pratiques de science ouverte pourraient-elle être remises en cause par l’irruption des outils d’IA dans la recherche scientifique ?  Concernant la diffusion des écrits scientifiques en accès ouvert, l’état du droit actuel est-il suffisant ? Confrontés aux outils d’intelligence artificielle, est-il possible de continuer à assurer un contrôle de la qualité scientifique des articles déposés dans les archives ouvertes ? Enfin, quels sont les moyens de défense d’un chercheur s’il constate que des contenus protégés par le droit d’auteur ont été « régurgités » par une IA ?
 

Mercredi 2 avril 2025
Intervenants : Lonni Besançon, enseignant-chercheur en visualisation de données (Univ. Linkoping, Suède). Alexandre Clausse, doctorant en informatique (IRIT, Toulouse). Jonathan Deniel, ingénieur de recherche (INU Champollion, SCoTE, Albi).

Tirant profit des injonctions “Publish or perish” dans le milieu de la recherche, certaines revues sont sources de manquements à l’intégrité scientifique. Comment détecter ces méconduites ? et comment agir pour respecter les principes de transparence de la science ouverte ?
Jeudi 3 avril
Intervenant : Benoit Pier, chercheur au Laboratoire de mécanique des fluides et d’acoustique – Correspondant Science Ouverte au CNRS pour les Sciences de l’Ingénieu

La stratégie de non-cession des droits est un outil au bénéfice des chercheuses et des chercheurs pour conserver suffisamment de droits sur leurs articles scientifiques et ainsi permettre leur mise à disposition en accès ouvert immédiat, quel que soit le modèle de diffusion de la revue dans laquelle ils sont publiés. Elle contribue à garantir une circulation rapide et sans frein de la connaissance, au sein de la communauté scientifique et au-delà. En apposant une licence libre sur leur manuscrit, les auteurs conservent le droit de le partager immédiatement sur une archive ouverte. Apposer une licence à un document est une opération simple, purement déclarative : il suffit que les auteurs rajoutent une phrase à leur manuscrit avant de le soumettre à une revue scientifique. Comment est-ce que cela marche concrètement ? Comment mettre en pratique la stratégie de non-cession des droits ? Quelles en sont les bases juridiques ? Qui soutient cette démarche ? Est-ce que cela entraîne des frais pour les auteurs ? Est-ce que cela permet de satisfaire aux obligations des agences de financement et aux recommandations de nos institutions ? Est-ce que cela permet de publier dans un plus grand nombre de revues scientifiques ? L’objectif de ce webinaire est aussi de montrer que c’est un outil au service de bibliodiversité et de la liberté des chercheuses et des chercheurs

Vendredi 4 avril 2025
Intervenant : Henri Bretel, bibliométre à l’université Paris-Saclay

Le mouvement global vers l’ouverture de la science est désormais bien implanté. Cependant, ce mouvement a des effets massifs et parfois inattendus sur l’ensemble de l’écosystème de la science, que ce soit à travers la création et la généralisation de systèmes internationaux d’identifiants (DOI, ORCID, ROR…), ou dans l’évolution des méthodes d’évaluation de la science.Plusieurs événements survenus dans les 15 dernières années ont profondément modifié le paysage de l’évaluation scientifique : la déclaration de San Francisco sur l’évaluation de la recherche (DORA, 2012), le manifeste de Leiden sur les métriques de recherche (2015), et tout récemment la déclaration de Barcelone sur l’information de recherche ouverte (2024). Chacun à sa manière, ces éléments de discours appellent à prendre en compte, dans l’évaluation de la science, son évolution vers des modèles de publication entièrement numériques et ouverts.
Après avoir replacé les déclarations précitées dans un contexte d’ouverture de la science, nous étudierons donc en quoi ce contexte remet en cause certaines pratiques traditionnelles, notamment quantitatives, d’évaluation de la science, comment nos outils et nos habitudes peuvent évoluer pour s’adapter à ces changements, et pourquoi les approches qualitatives de l’évaluation de la science semblent regagner de l’importance, non sans continuer à poser des difficultés d’ordre pratique.


Organisé en collaboration avec TOUL'AO
Toul’AO est un groupe de travail autour de la Science ouverte du Réseau des Bibliothèques – SICD de l’Université de Toulouse.
Mis à jour le 6 mai 2025