Marine de Nicola, vice championne de France du concours "Pont vers le chinois"
Crée le 29 mai 2012
Institut Confucius de Toulouse
Marine de Nicola, toulousaine de 22 ans et étudiante en Master Langues Étrangères à l’Université du Mirail étudie le chinois depuis 4 ans.
Tout de suite captivée par cette culture : « Je trouve la langue chinoise très poétique et les codes culturels extrêmement intéressants et complexes », elle a participé à la 11e édition du concours « Le pont vers le chinois » sur les conseils d’une camarade de classe et du professeur Ren. Aidée par ces derniers, « [ils] m'ont beaucoup soutenue et m'ont aidé à corriger et parfaire mon discours en chinois, m'ont guidé dans le choix de ma performance artistique. » Marine s’est beaucoup entraînée, « pour moi ce concours est très important et je voulais absolument être qualifiée. Je pensais avoir mes chances donc je n'ai rien laissé au hasard afin d'y parvenir. »
Pour sa performance elle a choisi de présenter « un discours avec des touches humoristiques de 5 minutes sur le thème des différences (notamment culturelles) entre les grandes villes chinoises, en y intégrant des clichés connus, des proverbes chinois, et des phrases en dialectes de chaque ville. Ensuite, j'ai choisi d'interpréter une chanson chinoise très connue "tian mi mimi" pour la partie artistique. »
Sur 33 participants, Marine de Nicola est arrivée seconde et s’est donc qualifiée pour la finale mondiale, « Après avoir été qualifiée, j'ai tout d'abord été agréablement surprise. Certains étaient très doués parmi les 33 participants. Mais j'étais bien sûr extrêmement contente, et surtout je me suis sentie récompensée de tant d'années d'efforts ! »
Son titre de vice-championne de France lui fait bénéficier d’une bourse « Confucius » d’un andu gouvernement chinois, « Grâce à cette bourse, je vais pouvoir parfaire mon mandarin, et surtout développer mes capacités linguistiques dans des domaines tels que la littérature, l'histoire et la philosophie chinoises. »
Qualifiée pour la finale à Pékin en juillet, elle s’entraîne déjà « Je vois une personne de l'institut Confucius chaque semaine afin d'améliorer ma diction, et je m'attèle à apprendre des chorégraphies traditionnelles, des petits sketchs, et des chansons en chinois. Je veux essayer d'aller le plus loin possible dans la compétition finale, qui je pense va être une expérience extraordinaire, enrichissante et qui représente un vrai challenge. Rencontrer des jeunes du monde entiers mordus de chinois comme moi, tout en gardant un esprit compétitif est une perspective que j'aime beaucoup. J'ai conscience que le niveau va être très haut, mais j'ai espoir ! »
En appuyant sur le bouton "j'accepte" vous nous autorisez à déposer des cookies afin de mesurer l'audience de notre site. Ces données sont à notre seul usage et ne sont pas communiquées. Consultez notre politique relative aux cookies