Création dans le cadre du festival Le Nouveau Printemps

En mai dernier, notre université a été l’un des lieux d’accueil du festival de création contemporaine Le Nouveau Printemps. Pour cette occasion, l’artiste Randa Maroufi a travaillé deux prises de vues à Toulouse qui viennent compléter sa série « Les Intruses ». Ces deux nouvelles oeuvres interrogent tant par leur résultat que par leur processus de création.
 

Randa Maroufi, une artiste engagée

Déjà diplômée de l’Institut nationale des beaux-arts de Tétouan au Maroc, l’artiste franco-marocaine poursuit ses études à l’École supérieure des beaux-arts d’Angers puis au Fresnoy Studio national des arts contemporains à Tourcoing. Son regard se porte sur l’observation des corps dans les espaces public et intime. Ses mises en scène questionnent le statut des images et les limites de la représentation.
 

Le projet "Les intruses"

C’est justement dans cette démarche que nait la série Les Intruses, après avoir remarqué que de nombreuses portions de rues, de commerces et de lieux de pouvoir étaient majoritairement peuplés par des hommes. Elle met alors en scène des femmes et des minorités « intruses » sous-représentées dans ces environnements. Pour ce quatrième volet, elle convie dans des lieux de pouvoir que sont le Palais de justice et la salle Maurice Hauriou de l'Université Toulouse Capitole, autant de figurantes et figurants qu'il y a de sièges. Elle rend visible la non-mixité dans l'espace public.