- Recherche,
"La confiance, un dialogue interdisciplinaire", colloque de l'IMH
le 8 décembre 2017
Manufacture des Tabacs
Après l’organisation en novembre 2015 du colloque "Le phénomène constituant. Un dialogue interdisciplinaire" avec le soutien des trois centres de rattachement et dans le cadre de l’Institut Fédératif de Recherche, il a été décidé d’organiser une journée d'étude structurée autour d’un dialogue interdisciplinaire entre des non-juristes et des juristes sur un thème commun, celui de la « confiance ».
Thématique de la journée d'étude :
Dès lors qu’elle renvoie à la possibilité de « se fier », à quelqu’un ou à quelque chose, la confiance est au cœur et au fondement des relations sociales, intéressant ce faisant la plupart des sciences sociales. Dans un contexte dominé par le constat partagé d’une « crise » de confiance / ou de défiance – dans la société, dans la démocratie, dans les hommes et les institutions politiques, dans le progrès, dans l’économie, etc. –, une interrogation croisant les analyses de différentes disciplines prend tout son sens.
Si le juriste est interpellé par la problématique de la confiance en tant que « juriste dans la cité », il peut également y trouver un concept invitant à renouveler certains cadres classiques des droits constitutionnel, de l’environnement, de l’économie ou encore des finances.
L’organisation d’une « journée d’étude interdisciplinaire » tend à poursuivre ce questionnement, en invitant des spécialistes de disciplines non juridiques à dialoguer avec des juristes. Les points de vue de la philosophie, de l’histoire, de la science politique et de l’économie seront ainsi mobilisés pour questionner la thématique commune de la confiance.
Il s’agira notamment, d’une part, de se demander si la réflexion sur la confiance est en mesure de développer des outils aptes à renouveler certains cadres théoriques classiques ; d’autre part de s’interroger sur l’impact de ces réflexions théoriques sur le lien social, eu égard aux enjeux actuels.
Dès lors qu’elle renvoie à la possibilité de « se fier », à quelqu’un ou à quelque chose, la confiance est au cœur et au fondement des relations sociales, intéressant ce faisant la plupart des sciences sociales. Dans un contexte dominé par le constat partagé d’une « crise » de confiance / ou de défiance – dans la société, dans la démocratie, dans les hommes et les institutions politiques, dans le progrès, dans l’économie, etc. –, une interrogation croisant les analyses de différentes disciplines prend tout son sens.
Si le juriste est interpellé par la problématique de la confiance en tant que « juriste dans la cité », il peut également y trouver un concept invitant à renouveler certains cadres classiques des droits constitutionnel, de l’environnement, de l’économie ou encore des finances.
L’organisation d’une « journée d’étude interdisciplinaire » tend à poursuivre ce questionnement, en invitant des spécialistes de disciplines non juridiques à dialoguer avec des juristes. Les points de vue de la philosophie, de l’histoire, de la science politique et de l’économie seront ainsi mobilisés pour questionner la thématique commune de la confiance.
Il s’agira notamment, d’une part, de se demander si la réflexion sur la confiance est en mesure de développer des outils aptes à renouveler certains cadres théoriques classiques ; d’autre part de s’interroger sur l’impact de ces réflexions théoriques sur le lien social, eu égard aux enjeux actuels.
Mis à jour le 2 avril 2019