P.U.S.S : LE GENS DE METIER DE LA VIE QUOTIDIENNE DU LAURAGAIS SOUS L'ANCIEN REGIME

Crée le 27 août 2007

CONTRIBUTION A L'HISTOIRE ECONOMIQUE ET SOCIALE D'UN PAYS DU LANGUEDOC

Il appartient à l'historien de faire connaître les structures des temps écoulés et les hommes qui les animèrent. L'auteur s'est penché sur les gens des métiers de la vie quotidienne qui œuvrèrent en Lauragais durant la période allant des derniers Valois au crépuscule de la monarchie. Les « brevets » d'apprentissage, parfois contrat de travail déguisé, aux dispositions souvent léonines, témoignent de la diversité des clauses, d'une ville ou d'un bourg à l'autre, mais aussi, au sein d'une même cité, d'un maître à l'autre et, chez un même maître, d'un contrat à un autre. Cette diversité se retrouve dans l'éventail largement ouvert des dots constituées en faveur des artisans, indicatrices des fortunes des familles - généralement modestes - et suggérant une hiérarchie, au demeurant fluctuante, des métiers dans la pyramide sociale. La faible valeur des mai-sons que font apparaître les actes notariés surprend, comme surprend aussi F inconfort des logements, révélé par les inventaires dressés après décès ; cet inconfort procède d'un esprit d'économie excluant tout superflu et poussé jusqu'à l'extrême, ainsi que l'attestent les guenilles des vestiaires. Les statuts régissant certains des ces corps de métier nous dévoilent, par-delà la finalité religieuse affichée, la défense jalouse des intérêts des maîtres garantis par les privilèges accordés aux corporations. Les délibé-rations du conseil politique de Casteinaudary font de nous les témoins du conflit, aux rebondissements multiples qui, sur fond d'envolée du prix du blé, opposa, au XVIIIe siècle, les boulangers aux consuls de la ville, tandis que charpentiers et menuisiers se querellaient sur des questions de préséance pour le plus grand profit des gens de justice. Extrapoler les données de cette étude sur l'ensemble de la province et a fortiori du royaume serait une grave erreur, mais voir dans le Lauragais une terre d'exception serait une erreur plus grave encore. Henry Ricalens, docteur en histoire, a notamment publié aux Presses de l'Institut d'Etudes Politiques de Toulouse deux études économiques et sociales : l'une, en 1994, sur Moissac du début du règne de Louis XIII à la fin de l'Ancien Régime, l'autre, en 1999, sur Casteinaudary au temps de Catherine de Médicis, comtesse de Lauragais.

Prix de vente 24 €     
  • Auteurs :
    Henry RICALENS
  • Editeur :
    PRESSES DE L'INSTITUT D'ETUDES POLITIQUES DE TOULOUSE
  • Source :
    Format 16 X 24, 393 pages
  • Références :
    978-2-915699-44-9